Repressionen gegen Indymedia gehen weiter

Zu Wort kommt in der Tribune de Geneve einer der Bullen, dessen Photo auf über 350 Internetseiten zu sehen ist.

Das Interview wurde anlässlich eines Treffens mit einem der Bullen gemacht, die eine Klage wegen Drohung und was weiss ich eingereicht haben: "Wir lassen uns nicht von den revoluionären Helden einschüchtern, die sich hinter elektronischen Adressen verstecken".


Rencontre avec un des inspecteurs qui ont déposé plainte pour menaces et injures. «Nous ne nous laisserons pas intimider par des héros révolutionnaires qui se cachent derrière des adresses électroniques.»

Die Maulhelden der Genferpolizei. ^
Nach all den Misshandlungen während des G8-Gipfels, konnten sie sich bisher hinter der Fassade der Rechtsstaatlichkeit verstecken. Sie sollen in der Bürger/Bullenpresse zu Wort kommen. Hinter ihren Äusserungen steht die Gewissheit den internationalen Bullenapparat, der im Krieg gegen den Terrorismus aufgefahren wurde hinter sich zu haben.

Pas intimidée, la cellule G8 poursuit son enquête

La Tribune a pu rencontrer un inspecteur qui a déposé plainte pour menaces et injures.

VALÉRIE DUBY
Publié le 13 octobre 2004


En déposant plainte pénale contre inconnu pour menaces et injures auprès de la justice genevoise, les deux policiers de la cellule G8 ne s'attendaient pas à ce que cette «affaire» prenne une telle ampleur. Ni une telle tournure.


Après l'intervention du FBI, la semaine dernière, afin de faire enlever les photos des policiers et les menaces les accompagnant sur l'un des sites IndyMedia, après les fermetures de sites internet, ce week-end, voilà que les images et les textes associés se retrouvent aujourd'hui sur 354 sites de par le monde.

A Genève, le monde politique s'en mêle, dénonce «un attentat à la liberté d'expression» et s'en prend au procureur général, Daniel Zappelli (lire encadré ci-dessous).

Nous avons pu rencontrer l'un des inspecteurs (sous le couvert de l'anonymat), qui a porté l'affaire en justice dans le cabinet de son avocat, Me Marc Oederlin. Interview.

Votre métier de policier, en l'occurrence inspecteur à la police judiciaire (PJ), comporte des risques, dont celui de faire l'objet de menaces. Vous avez choisi de déposer plainte. Pourquoi?
L'inspecteur: «Par principe. On ne peut accepter que nos photos mais, surtout, les menaces les accompagnant, soient diffusées sur le net. Nous n'avons fait que notre travail et nous l'avons visiblement fait plutôt bien puisque nous en sommes, à ce jour, à plus de 200 arrestations.»

Mais la police genevoise avait elle-même utilisé des photos sur son site pour identifier les casseurs?
Le policier: «Oui, bien sûr. A la différence près que les gens que nous cherchions et continuons de chercher sont ceux qui ont participé aux émeutes dans le cadre de notre enquête. Il s'agit là d'une tentative d'intimidation. Mais je vous rassure, nous arrivons tout de même à dormir la nuit…»

Dissoute en décembre 2003 puis reconstituée en février dernier, la cellule G8 poursuit-elle son travail?
Le policier: «Je ne peux bien entendu pas dévoiler le contenu de notre enquête. Pour des raisons de congés à reprendre, tout simplement, nous avons arrêté une quinzaine de jours. Mais, bien sûr, nous continuons les enquêtes. Nous ne nous laisserons en aucun cas impressionner par des héros révolutionnaires qui se dissimulent anonymement derrière des adresses électroniques. Bien sûr, être menacé, cela n'est pas très agréable… Mais c'est aussi la preuve que nous dérangeons. A titre personnel, ce n'est pas la première fois que je fais l'objet de menaces. Toute menace doit être prise au sérieux, à mon avis. Vous savez, avant la cellule enquête G8, mon collègue et moi avons travaillé dans des brigades où nous étions confrontés à des criminels de droit commun qui ne nous portaient pas forcément dans leur cœur. On ne tient pas à ce que des renseignements nous concernant, comme noms et adresses, soient publiés sur le net. On ne tient pas à ce que ce genre d'informations puisse être utilisé par ce type d'individus.»

Mais concrètement, avez-vous déjà fait l'objet de menaces?
Le policier: «Oui. J'ai d'ailleurs déjà déposé plainte, à deux reprises contre une personne qui, suite à une interpellation, m'a menacé en pleine rue. Lorsque ce genre de choses se produit, généralement les personnes ne sont jamais seules…»

Le procureur général, Daniel Zappelli, a ouvert une information suite aux dépôts de plaintes. L'affaire est entre les mains de la justice genevoise. Qu'attendez-vous d'elle?
Me Marc Oederlin: «Il s'agit d'identifier le photographe, les personnes qui ont mis la contribution «images et textes» sur le net, ainsi que les gestionnaires des sites.»

Mais avec un serveur et un provider qui se trouvent en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, l'enquête prend une dimension internationale.
Me Oederlin: «Oui, il s'agit d'ailleurs de quelque chose de nouveau que d'interpeller sur le net la communauté des internautes. Mais des serveurs concernés sont situés dans des pays qui entretiennent de bonnes relations avec la Suisse.»

Le procureur général n'est pas intervenu auprès du FBI pour faire enlever vos photos ni pour faire fermer des sites. Un porte-parole du FBI fait état d'une demande des autorités suisses et italiennes? Alors, qui est intervenu auprès du FBI?
Le policier: «A ce stade, on ne peut qu'émettre des hypothèses.»
Me Oederlin: «Sans garantie aucune, je ne peux imaginer autre chose que des transmissions d'informations de police à police. Sachant que ni mes clients, ni moi-même n'en avons été informés. La fermeture d'une vingtaine de sites Indymedia, ce week-end, de même que la saisie de disques durs ne peut en tout cas que me réjouir. Même si, je le sais, d'autres sites internet, en quantité impressionnante, continuent de diffuser les images et textes litigieux. Nous savons que la course aux photos est une cause perdue… Mais, j'insiste sur ce point, je souhaite que la justice poursuive ceux qui ont permis la publication et, par la suite, la diffusion et la multiplication de ces images et textes. Je ne me fais guère d'illusion. Les sites qui n'ont pas été touchés par les saisies du FBI ont invité les autres à les héberger.»

Le procureur général reste serein

SolidaritéS, via le conseiller national Pierre Vanek, estime que la saisie des disques durs des serveurs qui hébergeaient les sites Indymedia, notamment en Angleterre, constitue une saisie arbitraire, le site altermondialiste jouant «un rôle d'informations essentiel dans la diffusion d'informations pour les mouvements sociaux qui contestent la mondialisation capitaliste néolibérale».

La formation politique s'intéresse surtout à identifier l'origine de cet «attentat liberticide et antidémocratique, d'une portée internationale, qui semble remonter au procureur général». Et de dire clairement: «S'il était avéré que Daniel Zappelli portait une quelconque responsabilité dans cette affaire, la question de sa démission devait être posée.» SolidaritéS dénonce le fait que le procureur général ne veuille s'exprimer.

Interrogé, Daniel Zappelli, reste on ne peut plus serein par rapport à cette «demande». «Je n'ai absolument rien à voir avec l'intervention du FBI. Je n'en aurais d'ailleurs pas le pouvoir…»

Concernant cette affaire, Daniel Zappelli confirme que suite à la plainte des deux inspecteurs, une information a bien été ouverte. Le dossier est entre les mains de la justice, l'enquête de police en cours.

Par ailleurs, une autre procédure _ plus ancienne _ a été initiée par le procureur. Elle vise un «dossier» publié sur un site Indymedia, relative à un manuel du petit voleur à l'étalage. «Une enquête préliminaire a été ordonnée afin d'identifier les auteurs de cette publication», nous a-t-il confié.

A ce stade des informations, on ignore donc encore comment, et pourquoi, le FBI a fait fermer une vingtaine de sites Indymedia de par le monde. Mais n'oublions pas que ces sites altermondialistes sont largement anti-américains et anti-Bush. A quelques semaines des élections à la présidence des Etats-Unis, l'affaire tombe à point nommé…

V. Dy

Dieser Text ist eigentlich bios auf die Einleitung identisch mit der PE, die vorgestern hier gepostet wurde.

Die Server sind mittlerweile zurückgegeben worden und werden wieder in Betrieb genommen.

Der Vorfall wird doch hoffentlich weitere Proteste auslösen...

das Italien eine gewählte faschistische/postfaschistische Regierung hat,
das Berlusconi nebenseiner Funktion als Regierungsschef auch noch einem Medien konzern vorsteht und das in Genua Carlo Guiliani gestorben ist,von Poizisten erschossen,sich daran erinnern,das es seit Göteborg immer wieder Versuche gibt,Aktivisten der Antiglobalisierungsbewegung zu kriminalisieren .Das durch die interantionale Zusammenarbeit der Polizeien
diese auch mit Faschisten zuasmmenarbeiten (müssen ).